Publié le 04/05/2022

« Qui t'écoutait vraiment ? »
Line Renaud n'hésite pas à évoquer les tristesses de Dalida : « Tu me manques souvent, tu me manques Dali ; je pense à toi, je crois, chaque jour de ma vie [...] Les plumes, les paillettes, les chansons, les bravos, ça sert à consoler quand on a le coeur gros [...] Mais qui séchait tes larmes après ton tour de chant, après les ovations, les applaudissements ? Le spectacle fini, qui t'écoutait vraiment ? Ton désespoir à toi n'était pas d'ornements. Qui pouvait apaiser ta douleur infinie ? ».« On ne disparaît pas »
Des rimes qui finissent pas une note d'espoirt : « Si le monde est moins bleu, la vie est toujours belle. Si je ne descends plus mon fameux escalier, c'est qu'il était trop vieux, je l'ai mis de côté. Mon Loulou est parti et Maman après lui, mais je vis avec eux chaque jour de ma vie. Comme je vis avec toi, comme vivent avec toi tous ceux qui t'ont aimée et qui ne t'oublient pas [...] tant que l'on est vivant dans le coeur et l'esprit de tant de gens connus, inconnus, tous amis, on aura beau partir, que veux-tu, c'est comme ça, on aura beau mourir, on ne disparaît pas ».(c) Source : Chante France